La Presse,  31 gennaio 2006

Le Chef de l’Etat préside l’ouverture du colloque international sur les civilisations et les cultures humaines

 

Ben Ali : « Le moment est venu pour nous de dépasser la double opposition entre le Nord et le Sud, l’Orient et l’Occident »

L’Isesco décerne pour la 1ère fois son Blason d’or au Président Ben Ali

La paix mondiale ne peut être construite qu’à travers le dialogue, la tolérance et l’entente

Appel aux Arabes et aux Musulmans à présenter des initiatives et des propositions constructives qui puissent offrir à tous de vastes perspectives pour dépasser les séquelles du passé colonial, mettre fin au traitement selon l’approche des deux poids, deux mesures, et ouvrir une ère nouvelle faite de concorde, de respect mutuel et de partenariat équilibré

Gouvernements, organisations et associations doivent assumer des rôles nouveaux et actifs dans la conception de relations saines entre les individus, les communautés et les peuples (…) pour un dialogue multilatéral qui rejette la fermeture sur soi, le fanatisme, les préjugés et les partis pris

Il n’y a pas de races «évoluées» et de races «arriérées», ni de civilisations «supérieures» et d’autres «inférieures», pas plus de cultures «fécondes» et de cultures «stériles»

 

 

Le Président Zine El Abidine Ben Ali a présidé hier matin, l’ouverture d’un colloque international sur «Les civilisations et les cultures humaines: du dialogue à l’alliance», organisé par l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (Isesco), avec la participation de représentants des organisations régionales et internationales, de personnalités internationales et d’éminents intellectuels, chercheurs et universitaires.

 

Le Chef de l’Etat a prononcé, à cette occasion, un discours dont voici le texte:

 

«Il m’est agréable de présider à l’ouverture des travaux de ce colloque international sur le thème : "Les civilisations et les cultures humaines: du dialogue à l’alliance", en souhaitant la bienvenue aux représentants de toutes les organisations onusiennes, internationales et arabes spécialisées, de même qu’à l’ensemble des intellectuels, chercheurs et universitaires de pays frères et amis que la Tunisie est fière d’accueillir en cette rencontre internationale majeure, dans le cadre de l’attention que nous portons à la stimulation du dialogue entre les peuples et à la diversification de ses canaux dans les divers domaines.

Tout en remerciant le Dr. Abdul Aziz Al-Tuweijry, Directeur général de l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (Isesco), pour ses paroles aimables et ses nobles sentiments envers la Tunisie et son peuple, et en lui exprimant ma vive reconnaissance pour m’avoir attribué le Blason d’or de l’Isesco relatif au renforcement du dialogue entre les civilisations, je voudrais souligner, à cette occasion, le rôle des Nations unies et des organisations internationales et régionales spécialisées, telles que l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (Isesco), l’Organisation arabe de l’éducation, de la culture et des sciences (Alecso), dans leur action commune en faveur de l’établissement de relations de communication et de complémentarité entre les diverses civilisations, cultures, religions et entre les peuples.

 

Les manifestations d’extrémisme, de violence et de terrorisme auxquelles notre monde assiste en ce début de siècle, ainsi que les phénomènes de crise, de tension et de conflits armés qui y règnent, ajoutés aux fléaux de la maladie, de la pauvreté et des catastrophes naturelles et aux déséquilibres excessifs qui affectent les domaines de l’économie, des sciences et des technologies modernes, doivent nous inciter tous autant que nous sommes, gouvernements, organisations et associations, à assumer des rôles nouveaux et actifs dans la conception de relations saines entre les individus, les communautés et les peuples, et dans le développement accru et la promotion de ces relations, afin que les collectivités humaines puissent acquérir l’aptitude à remédier à leur situation, et à faire face aux côtés négatifs, dans le présent comme dans l’avenir.

 

Quiconque observe les grandes mutations mondiales qui ont suivi la chute de l’Union Soviétique, au début des années quatre-vingt-dix, peut se rendre compte avec stupéfaction de l’ampleur des paradoxes qui ont résulté de certaines attitudes appelant au choc des civilisations et à une sélectivité dans les relations avec les autres cultures, avec les événements et développements qui ont suivi, attisant les sentiments de fanatisme et de haine entre les peuples, et donnant lieu à des réactions violentes de la part des uns et des autres. C’est ce qui représente, de notre point de vue, une régression qualitative grave dans le processus global du progrès humain.

Il était naturel que les organisations internationales et régionales spécialisées s’emploient à apaiser les sentiments agressifs des uns et des autres, en organisant une série de rencontres et de colloques destinés à mettre en garde l’opinion publique mondiale contre la montée de l’extrémisme et de la violence, et à l’inciter à faire face à ce phénomène, à travers un dialogue multilatéral qui rejette la fermeture sur soi, le fanatisme, les préjugés et les partis pris.

Nous avions déjà pris l’initiative, en Tunisie, dès le début des années quatre-vingt-dix, de réformer les programmes d’éducation et d’enseignement, et de prendre un ensemble de mesures au niveau de la famille, de l’activité associative et du domaine médiatique, en vue de consacrer les valeurs de dialogue, d’entente, de modération et de tolérance dans les relations humaines, tout autant que l’habitude à l’acceptation de l’autre et à la coexistence avec lui, ainsi qu’à l’écoute et au respect de ses points de vue, en faisant évoluer cette attitude en conviction inébranlable, dans la pensée comme dans le comportement, chez l’ensemble des Tunisiennes et des Tunisiens.

Nous avons, en outre, créé une Chaire universitaire pour le dialogue des civilisations et des religions, et institué un Premier Prix Mondial de la Solidarité, en tant que levier social authentique à même d’atténuer la gravité de la pauvreté et du dénuement dans le monde, et un second Prix Mondial destiné à encourager les études islamiques qui incitent à la réflexion éclairée.

 

Notre pays a accueilli, au cours de ces dernières années, de nombreuses rencontres portant sur la tolérance, le dialogue des civilisations et la solidarité internationale, donnant lieu à la publication, en 1995, de la Charte de Carthage sur la tolérance, et en 2001, de l’Appel de Tunis en faveur du dialogue des civilisations. La Tunisie qui s’enorgueillit du choix de la ville de Kairouan comme capitale de la culture islamique pour l’année 2009, en vertu d’une résolution pertinente de l’Organisation de la Conférence islamique, est prête à accueillir tout dialogue régional ou international qui puisse servir la concorde, la coexistence et l’entente, et favoriser la consécration de la sécurité, de la paix et de la stabilité dans le monde.

Notre pays a été connu, tout au long de son glorieux passé et durant ses périodes de splendeur à Carthage, puis à Kairouan et à Tunis, pour l’apparition de nombreux mouvements de réforme et de progrès consacrant l’ouverture sur les autres, et coopérant de manière positive avec les civilisations et les cultures étrangères, en coexistant avec elles et en contribuant à les enrichir. Ces caractéristiques demeurent constantes et sans cesse régénérées dans les préceptes de notre religion sublime, tout autant que dans nos traditions sociales et nos choix politiques, comme elles l’avaient été chez nos aïeux qui, ayant compris très tôt les bienfaits de la rencontre et de l’échange entre les civilisations et cultures, avaient su s’en inspirer pour créer et développer, innover et enrichir, exceller et rayonner. Ce faisant, ils ont été un intermédiaire fidèle, au cours du Moyen-Age, entre les cultures antiques et les cultures émergentes, renforcés dans leur rôle, par l’institution Beit El Hikma de Rakkada en Tunisie, qui fut fondée par l’Emir aghlabite Ibrahim Ibn Ahmed, en l’An 264 de l’Hégire/878 après J.C., sur le modèle de Beit El Hikma de Bagdad, créée par Al-Maamoun et qui s’est spécialisée dans la traduction des principales œuvres philosophiques et scientifiques grecques, syriaques, persanes et autres. Notre pays, de par sa forte personnalité, a pu, même en période de faiblesse et de régression, résister aux envahisseurs étrangers, et reprendre l’initiative pour se régénérer à chaque étape, sans rompre avec son identité ni avec ses racines, et sans refuser l’apport des civilisations et cultures prédominantes.

La paix mondiale ne peut être construite qu’à travers le dialogue, la tolérance et l’entente. De même, la destinée du monde ne peut être décidée que par l’humanité tout entière, avec tous les hommes et au profit de tous les êtres humains.

Nous tenons à souligner, d’un autre côté, qu’il n’y a pas de races «évoluées» et de races «arriérées», tant il est vrai que le progrès et le sous-développement sont à la fois relatifs et conjoncturels, conditionnés par des facteurs historiques, sociaux, économiques, culturels et politiques qui ont été amplement analysés par les grands hommes de la pensée et de la philosophie de tous les temps.

Il n’existe pas non plus de civilisations «supérieures» et de civilisations «inférieures»; pas plus qu’il n’existe de cultures «fécondes» et de cultures «stériles»; parce que toutes les civilisations et cultures, si nombreuses que soient leurs vertus et leurs créations et si vastes ou étroits que soient leurs champs d’action, sont la résultante d’un héritage universel commun, aux sources diverses et multiples, et qui est né et a prospéré à la faveur de la réciprocité des influences et des échanges entre l’Orient et l’Occident et entre le Nord et le Sud.

L’histoire universelle témoigne, on ne peut mieux, que les crimes les plus atroces commis contre l’humanité se sont appuyés, le plus souvent, sur le sentiment de supériorité raciale, civilisationnelle ou culturelle, et ont perdu de vue que les êtres humains naissent tous libres et égaux, quelles que soient leurs couleurs, leurs races et leurs religions.

Toutes les civilisations, cultures et religions, également, possèdent un patrimoine d’affection, d’entente et de tolérance et des capacités de création, d’apport et d’innovation, qui les habilitent à être constamment un outil déterminant dans le rapprochement entre les hommes et dans l’aide qui doit leur être apportée pour parer à leurs côtés négatifs, et dépasser leurs différends et leurs épreuves.

Aussi ne pouvons-nous qu’évoquer, avec grande admiration et profond respect, les illustres prophètes, les sages, les poètes, les hommes de lettres, les philosophes, les intellectuels, les savants et les leaders de la réforme et de l’esprit éclairé, en général, qui, par leurs messages impérissables, leurs ouvrages, leurs chefs d’œuvre et leurs créations diverses ont su dépasser le cadre local, l’environnement géographique et l’appartenance ethnique, pour servir l’être humain partout où il se trouve, et ont accompli un rôle de précurseurs dans la propagation de la bonne action et de la vertu et dans la consécration de la communauté de condition et de destinée entre les hommes et sont ainsi restés des sources de lumière pour l’humanité tout entière.

La responsabilité dont les titulaires arrivent à dépasser le cadre du temps et de l’espace, pour porter leur intérêt, leur combat et leurs sacrifices au niveau de l’humanité tout entière, est celle-là même qui a toujours distingué les grands de ce monde, et leur a valu admiration et respect.

Depuis l’Antiquité, Socrate avait compris qu’il était responsable envers sa patrie et envers le monde, lorsqu’il avait dit: "Je ne suis ni Athénien ni Grec, mais citoyen de ce monde". Les Arabes et les Musulmans se sont attachés à puiser la sagesse en toute source, étant donné que "la sagesse est l’objet de la quête du croyant, qui la prend là où elle se trouve". Dans son ouvrage intitulé: "Les voies idoines pour la connaissance de la situation dans les provinces", le réformateur Kheïreddine Ettounsi a souligné l’impératif qu’il y a pour la communauté de connaître les réalités des autres avant de choisir ce qui lui sied, en disant : "Nous ne pouvons connaître ce qui nous sied, sur une base rationnellement construite, que si nous connaissons les réalités de ceux qui n’appartiennent pas à notre faction, et tout particulièrement ceux qui nous entourent ou s’établissent près de nous". Le Mahatma Gandhi, un des plus grands apôtres de la paix dans le monde, a appelé à la nécessaire interaction des cultures, dans le contexte de la diversité et de la complémentarité, en disant : "Je ne veux pas que ma maison soit murée de toutes parts, ni mes fenêtres bouchées; mais je veux que les portes et les fenêtres de ma maison soient laissées ouvertes et que les vents de la culture de tous les pays soufflent librement pour elles. Mais je ne serai pas emporté, par qui que ce soit".

 

Chaque nation a eu la possibilité d’apporter sa contribution à l’enrichissement de la diversité culturelle, en usant des possibilités et des spécificités qui lui sont propres indépendamment de son poids politique, de sa dimension géographique et démographique et de son rang sur l’échelle du développement et du progrès. L’accumulation des divers apports culturels au fil des temps a donné naissance à une culture humaine universelle plurielle dans ses branches comme dans ses racines et démontrant de manière catégorique et admirable, que ce qui unit les êtres humains est bien plus consistant que ce qui les divise, et que la connaissance des spécificités culturelles de chaque nation, leur reconnaissance et la communication avec elles, dans le sens de l’interaction et du rapprochement constitutent la forme la plus féconde du dialogue; celle qui est la plus durable et la plus bénéfique. Car, le dialogue avec autrui, quels qu’en soient la nature et le contenu, est une nécessité imparable pour la construction de relations de confiance entre les hommes et la consolidation des liens de rapprochement et d’entente entre eux. C’est que l’être humain, quel qu’il soit, est l’être humain, par-delà la diversité des appartenances ethniques, religieuses, linguistiques et culturelles d’un individu à un autre. L’illustre érudit tunisien, Abderrahmane Ibn Khaldoun, dont nous commémorons cette année le sixième centenaire de la disparition, a souligné à cet égard que l’être humain est un être social et civil par nature, ayant impérativement besoin de communiquer avec ses semblables et de coopérer avec eux pour sa survie et la préservation de l’espèce, de telle sorte que se réalise le peuplement de la terre et que se parachève sa réalisation.

Il faut reconnaître qu’à l’heure actuelle, notre dialogue avec les autres, bien que nécessaire, est néanmoins inégal et déséquilibré, étant donné que l’image des Arabes et des Musulmans, aujourd’hui dans le monde, a énormément pâti d’une perception erronée de leur civilisation, de leur culture et de leur religion, donnant lieu à des comportements et des attitudes qui heurtent leurs sentiments. Cette perception erronée a été alimentée, le plus souvent, par le comportement extrémiste et violent de certains groupes et courants attribués, au sein de nos sociétés, à notre religion musulmane sublime qui, pourtant, n’y est absolument pour rien.

Pour que notre dialogue avec les parties influentes dans le monde soit équilibré et fructueux, il faut que ces mêmes parties contribuent avec nous au renforcement des organismes des Nations unies et à la dynamisation de leur rôle, ainsi qu’à la stimulation des mécanismes de coopération et de solidarité entre l’ensemble des Etats, et à la mobilisation d’un surcroît d’efforts pour remédier aux causes de tension et de conflit, atténuer les phénomènes de pauvreté et de maladie dans le monde, éradiquer tout ce qui peut élargir le fossé entre les nations, et aggraver les sentiments de frustration et de désespoir avec les sentiments de haine et les phénomènes de violence et de terrorisme que ces différents facteurs peuvent générer.

Le dialogue ne peut de manière absolue naître du vide, car il a ses propres préludes, conditions et règles qu’il est impératif de comprendre et de cerner, pour consolider la connaissance mutuelle et le rapprochement entre les deux parties. C’est une étape préliminaire fondamentale pour l’élimination des motifs du doute et de l’hésitation, des fausses impressions, des jugements excessifs, des comportements agressifs et des réactions exacerbées, afin que les deux parties puissent faire un pas complémentaire en direction du raffermissement de leurs relations et de la création d’une alliance positive créatrice.

 

Semblable alliance ne peut naître, elle non plus, à partir de rien. Elle ne peut réussir ni durer que si elle prend appui sur un dialogue sincère et honnête, fondé sur des convictions communes assises sur les valeurs universelles et les engagements réciproques envers l’humanité, avec la participation et l’engagement de tous les gouvernements, institutions, organisations et associations, ainsi que des élites intellectuelles, culturelles, sociales et scientifiques, des centres d’éducation et de formation, et des organes d’information et de communication, partout dans le monde.

Le moment est venu pour nous de dépasser la double opposition entre l’Orient et l’Occident et entre le Nord et le Sud, et de nous débarrasser des malentendus accumulés de part et d’autre, afin de reconnaître tout le contenu moral et humain qui caractérise les civilisations, cultures et religions de tous les peuples. Il nous est dès lors indispensable de renforcer le rapprochement, la communication, la coopération et la solidarité entre nous, dans le cadre de l’équité et du traitement d’égal à égal, loin de toute exclusion ethnique, intellectuelle, religieuse ou politique, afin que notre communauté internationale puisse venir à bout de ses problèmes, de ses crises et de ses déséquilibres, et préserver son équilibre, son évolution et son épanouissement.

En la matière, les Arabes et les Musulmans n’ont pas d’autre voie que celle de présenter à leurs interlocuteurs des initiatives et des propositions constructives, qui puissent offrir, à tous, de vastes perspectives pour dépasser les séquelles du passé colonial et mettre fin aux phénomènes d’injustice et de marginalisation et au traitement selon l’approche des deux poids, deux mesures, et pour ouvrir une ère nouvelle, faite de concorde, d’entente, de coexistence, de respect mutuel et de partenariat équilibré, pour atténuer les écarts existants, éliminer les obstacles qui se dressent devant la paix et le développement, et adopter des voies meilleures et des méthodes plus justes dans la gestion des affaires du monde.

 

Je voudrais, pour conclure, réitérer la fierté de la Tunisie d’accueillir cette rencontre internationale, et suis persuadé que l’importance des questions inscrites à votre Ordre du jour, et la compétence scientifique des chercheurs, vous aideront à parvenir à des recommandations à la hauteur des défis posés à l’opinion publique arabe et islamique, dans le domaine du dialogue et de l’alliance entre les civilisations et les cultures et démontrant à l’opinion publique mondiale, notamment, le degré de perception qu’ont les Arabes et les Musulmans des défis qu’ils affrontent, tout autant que leur aptitude à interagir de manière positive avec le monde dans lequel ils vivent afin qu’ils ne puissent pas constituer pour lui un fardeau, ni se sentir étrangers à lui, mais y être des partenaires agissants et des témoins lucides».

La cérémonie a été marquée par la pésence de personnalités internationales et de représentants d’organisations régionales dont notamment MM. Mahatir Mohamed, ancien Premier ministre de Malaisie, Akmeleddine Ihsanglo, secrétaire général de l’Organisation de la conférence islamique (OCI) et Amr Moussa, secrétaire général de la Ligue des Etats arabes.

Ont assisté à la cérémonie, le premier vice-président du Rassemblement Constitutionnel Démocratique (RCD), le Premier ministre, le président de la Chambre des Députés, le président de la Chambre des Conseillers, les membres du Bureau politique du RCD et les membres du gouvernement.

 

Etaient également présents, les secrétaires généraux des partis politiques, les présidents des organisations nationales, des corps constitués et des conseils consultatifs, ainsi que les invités de l’Isesco aux travaux du colloque et les ambassadeurs des pays islamiques accrédités à Tunis.