La Presse, 30/01/2006

Editorial

 

Terre de dialogue et de tolérance


La Tunisie ne cesse de confirmer sa réputation de terre de dialogue et de tolérance et ne manque aucune occasion pour le faire prévaloir aussi bien sur le plan national qu’à travers les grandes manifestations internationales.

C’est, donc, dans cette logique et cet esprit que le Chef de l’Etat présidera ce matin l’ouverture de la conférence internationale intitulée «Les civilisations et les cultures humaines : du dialogue à l’alliance», une manifestation initiée par l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (Isesco).

En effet, après les multiples péripéties par lesquelles est passée cette initiative et dès qu’elle lui a été présentée, le Président Zine El Abidine Ben Ali lui a apporté un soutien immédiat, tout en acceptant d’accueillir cette manifestation en Tunisie et de la placer sous son haut patronage.

La conférence en question aura pour objectif de développer l’idée de dialogue et de la hisser au niveau de l’alliance, de manière à passer de l’étape du discours et des débats théoriques à celle de l’action collective des différentes instances concernées.

A noter, à ce propos, que la Tunisie - comme à son habitude, notamment depuis l’avènement du Changement - se veut pionnière et avant-gardiste. Ainsi grâce à une approche visionnaire du Président de la République et sur décision historique, annoncée le 7 novembre 2001, une Chaire universitaire pour le dialogue des civilisations et des religions était née.

A peine cinq jours après, lors d’un symposium international sur le dialogue des civilisations, le Chef de l’Etat précisait en substance : «Il ne faut pas que le dialogue des civilisations soit limité à un dialogue entre l’Islam et l’Occident, mais qu’il ait pour signification le dialogue entre toutes les cultures, toutes les civilisations et tous les peuples».

C’est dire que la Tunisie dispose depuis plus de quatre ans d’un cadre idoine pouvant favoriser un appui matériel et moral à toutes les actions dans le sens du rapprochement des peuples et d’encourager la connaissance et l’entraide avec les autres civilisations et religions.

A ce titre, notre pays se trouve le mieux placé pour parrainer la mutation que veut imprimer ladite conférence à la notion de dialogue. Sans oublier qu’avec l’organisation avec grand succès de nombreuses manifestations internationales, dont la dernière en date est le Sommet mondial sur la société de l’information, la Tunisie de Ben Ali confirme de manière éclatante sa vocation de terre de rencontre, de tolérance et, à juste titre, de dialogue.