LA NOUVELLE REPUBLIQUE

11/05/2006

 

7ème Festival Culturel Européen : concert euroméditerranéen en ouverture

Pour un dialogue interculturel

 

En présence de la ministre de la culture algérienne Mme Khalida Toumi et nombre de représentants du corps diplomatique accrédité à Alger, le chef de la délégation de la commission européenne M. Lucio Guerrato, a souligné l’importance de cette manifestation pour la consolidation des rapports entre les pays des deux rives de la Méditerranée. Pour sa part, le directeur de la fondation Mediterraneo, a souligné les rapports amicaux de l’Algérie et de sa fondation. C’est au musicologue italien Eugenio Bennato, qu’est revenu l’honneur d’animer le soirée inaugurale de cette manifestation culturelle stratégique.

Le concert euroméditerranéen pour le dialogue entre les cultures, qui après des représentations en Espagne, Egypte, et en Italie, est arrivé à Alger en apportant plein de couleurs des musiques du bassin méditerranéen.

C’est un TNA plein à craquer qui a accueilli les musiciens de l’orchestre symphonique national algérienne. Sous la houlette de Nagui Nayer, le spectacle commence par un hymne à la Méditerranée, et c’est toute la salle qui se lève.

En lassant sa guitare, Eugenio Bennato commence par entonner des chansons à la gloire de la Méditerranée. Ses chansons sont une invitation à la paix et à la joie. La musique c’est la vie – dit le chanteur Eugenio Bennato qui joue la tarantelle, une musique de transe, née dans la Grèce Antique.

« Bello per chitarra, verso il sole, una donna bella, ritmo di contrabbando », sont autant de chansons au programme de celui que la presse napolitaine surnomme l’âme du sud. Les musiciens de l’orchestre symphonique national quitte la scène, ils sont suivis d’Eugenio Bennato et ses éléments. Aussitôt, la diva du gnawi, Hasna El-Becharia et son groupe prennent le relais pour une belle balade dans le monde di gnawi, une tradition ancestrale du sud algérien. Hasna gratifie ses fans d’une série de chansons du Diwan. Un plaisir poussé jusqu’à la transe. Venu d’Egypte, Fethi Samala explore les rythmes algériens et y intègre des sonorités égyptiennes. Entre la musique orientale et algérienne, c’est toute la Méditerranée qui danse. Bon vent et bon spectacle.