30 maggio 2004
C’est savant mélange de bon sens, d’habilité, d’humanité et de respect de l’autre. Ici, le dialogue interreligieux est fondamental mais on l’éveque peu. A Marseille Espérance, née sous Vigoroux et amplifiée sous l’ère Gaudin, chacun des dignitaires religieux se cantonne au rôle qui lui a été fixé : ouvrer pour apaiser les tension entre les différentes communautés quand la situations l’exige. Guerre du Golfe, mort d’ Ibrahim Ali, tué par des colleurs d’affiches du Front National, 11-septembre : chaque fois, un souffle de paix vient éteindre les pires pulsions.
Cette vertu,
aujourd’hui reconnue dans le monde entier, a été très officiellement
récompensée vendredi, lors d’une cérémonie organisée à Naples. C’est
Jean-Calude Gaudin lui-même qui est venu recevoir le prix de la paix, remis par
l’Accademie de
L’institution international tisse un réseau euroméditerranéen pour le dialogue entre les sociétés et les cultures et a déjà remis des distinction à d’illustres lauréats : Juan Carlos, Hassan II du Maroc ou Lea Rabin.
« Nous
vivons une période où le dialogue interculturel devient fondamental, précise
Michele Capasso, le président charismatique de l’Académie. Marseille dispose de
cet outil exceptionnel. Je vais maintenant proposer que le modèle marseillais
puisse être appliqué dans d’autres villes de
Pour cela, les membres de Marseille espérance, dont le père Jean-Michel Passenal, sont prêts à relever un nouveau défi : « Nous travaillons tous dans le même esprit. Notre logique c’est aussi d’amener la paix. D’ autres lieux pourront s’inspirer de notre expérience mais ils devront s’adapter. Là, notre soutien sera important ».
Si l’Académie de