Cette publication accompagne le catalogue officiel pour souligner l’urgence de rendre visibles les aires de l’expérimentation cinématographique trop souvent oubliées.

Il est donc important d’ouvrir un espace pour un autre secteur du cinéma (seulement du cinéma ?) qui est encore « exilé » car il n’a jamais été « accepté » ou sérieusement étudié : les avant-gardes (cette année l’Autriche et le Groupe OHO/Slovénie) pour y chercher les racines de l’expérimentation et des actuelles manipulations sophistiquées des langages. Et comment ne pas le faire, dès lors qu’on navigue aujourd’hui sur l’Internet même dans cette région de l’Europe ? Comment ne pas continuer à faire connaître la richesse d’images jeunes qui sont produites chaque année par le grand nombre de nouveaux organismes indépendants, nés des cendres des cinématographies d’Etat, dans une fructueuse compétition de créativité énergique utilisant des langages effrontément contaminés ?