L’élargissement à l’est de l’Union Européenne – comprenant des Pays de l’Europe Centre-orientale qui ont participé aux éditions passées du Festival – rapproche l’Europe de l’Asie centrale en affirmant, comme un choix naturel, l’exigence d’élargir le champ d’intérêt et d’action à la production cinématographique de ces Pays.

Cohérent et significatif apparaît donc le choix de Alpe Adria Cinema de donner un regard à l’Asie centrale, qui réussit encore à exprimer une dimension humaine, loin des aberrations du fondamentalisme.

On a enfin reporté à la lumière, pour la première fois dans son intégrité, l’œuvre extrême et encore peu connue d’un maître du cinéma génial et maltraité, le Polonais Andrzej Zulawski, exilé, critiqué, acclamé.

Le Jury international du concours courts métrages décerne le prix, offert au meilleur court métrage par la Fondazione Laboratorio Mediterraneo, à My Zivjom na Kraju de Viktor Asliuk, Biélorussie (2002) car ce film, tourné d’une façon superbe, montre la vie rude des paysans biélorusses dans le cadre de paysages splendides. Un sobre commentaire hors champ concernant des portraits de femmes et d’hommes qui montrent leurs rudes conditions de vie. Des prises de vue splendides, lumières et cadrages très beaux comme dans une toile classique d’inspiration tragique.