Les savoirs des femmes des anciennes civilisations méditerranéennes, celles qui précèdent le monde classique, proposent des modèles d‘organisation où la diversité ne signifie pas immédiatement infériorité ou supériorité. Une hypothèse ancienne, dont les racines remontent aux populations archaïques de l’Anatolie et à la société crétoise-minoenne, et qui sert en même temps de scénario à la construction des relations homme-femme du nouveau millénaire. Un scénario, où les valeurs et les compétences des femmes entrent synergiquement en relation avec celles des hommes en vue de constituer une société de la complexité à mesure des unes et des autres. A partir de la plus récente recherche anthropologique, sociologique et psychologique, des femmes, hommes, féministes, hommes de lettres et savants de la Méditerranée s’interrogent.